Asalaam aleikum de Quetta - Pakistan
Nous avons traversé la frontière Irano-Pakistanaise hier matin, dans des conditions assez rocambolesques, avec en toile de fond, la ville de Zahedan, située à 80 km du Pakistan, bon décor pour tourner un film qui se finirait mal.
En effet, la pauvreté est omniprésente, ses habitants, accoutumés aux trafics en tout genres nous regardaient d’un œil hostile en s’imaginant sûrement pouvoir obtenir de nous une quelconque rançon de la part de notre président. La petite ballade en arrivant n’a duré qu’un quart d’heure, nous nous sommes rapidement redirigés vers notre hôtel, refuge pour la nuit. Nous reconnaissons que peut être nous souffrons d’une crise de paranoïa aiguë.
La journée suivante, lundi 19 janvier, a commencé à 7h, rendez vous avec la police locale qui devait nous escorter sur le chemin, et nous éviter ainsi de malencontreuses rencontres.
Les caravanes de dromadaires nous ont regardé passer tranquillement.
Ce fut en fait un jeu de « la passe à dix », qui nous a vu emmenés de l’hôtel au commissariat par une voiture de policiers en civil, puis une autre voiture jusqu’au bureau de l’armée, une moto jusqu’au premier check-point, avec une jeune recrue de 15 ans, à trois dans la 4L
, et enfin un soldat jusqu’au poste frontalier.
Au moins nous n’avons pas fait la queue lors des différents contrôles successifs et avons fait profiter les soldats de la musique à bord de notre petite 4L.
Le passage de la frontière en elle-même, s’est bien passé, coté Iranien, les formalités sont très bien organisées, une foule de fonctionnaires vous font patienter gentiment pendant que les routiers vous bousculent pour prendre votre place dans la file et les douaniers en ont profité pour fumer de nos Camel et se servir dans notre réserve de stylos Bic…
De l’autre coté de la barrière, c’est tout autre chose, une hutte en pisé vous accueille, un douanier habillé à l’Indienne avec une veste de treillis vous fais signe de le suivre, et vous voilà dans une petite pièce, surpris de voir qu’ils ont des ordinateurs derniers cris, équipés de webcam pour vous prendre en photo. Les routiers Pakistanais vous demandent votre email pour chatter sur messenger, et les pompes à essence sont de simples bidons importés clandestinement d’Iran où les carburants sont au tiers du prix local
La piste et ses nombreux nids de poules vous fait regretter le très bon macadam Iranien, et les contrôles successifs deviennent agréables grâce aux sourires édentés des policiers décidément de plus en plus dépareillés. Nous conduisons à gauche, grande première pour nous deux.

Une bonne surprise sur la route, l’hôtel qui nous a accueilli hier venait d’être rénové, et l’aubergiste nous a mis dans la suite VIP au prix d’une chambre normale (500 roupies Pakistanaise = 6,3 Dollars US)…parfait pour se reposer de cette longue journée.
Nous avons pris en stop un policier ce matin
tout content de monter dans une voiture « comme celle de mister Bean » et d’écouter du Pink floyd, en nous expliquant en Urdu comment on dit chameau, chèvre et autres ânes …une fois rendu à son poste de contrôle, il nous a gentiment offert de boire un thé entourés de ses collègues,
qui nous ont fait promettre de leur envoyer les clichés que nous avions pris d’eux.

Enfin, l’arrivée à Quetta, de nuit a été assez intéressante : les vagues de Rickshaws nous dépassant de toutes part, les camions décorés klaxonnant, et nous un peu perdus, cherchant une banque pour avoir du cash…pas une mince affaire. Un très bon point au Pakistan, la nourriture est excellente et nous nous régalons avec les poulets curry et les naans tout droit sortis du four.
Nous y restons aujourd'hui merctredi et partons demain matin pour le sud, à Jacobabad où nous sommes attendus…
Kudaa haafiz et à bientôt !
Michael et Stan
PS : la video de la classe de CM1 est en ligne dans la rubrique videos des ecoles
En effet, la pauvreté est omniprésente, ses habitants, accoutumés aux trafics en tout genres nous regardaient d’un œil hostile en s’imaginant sûrement pouvoir obtenir de nous une quelconque rançon de la part de notre président. La petite ballade en arrivant n’a duré qu’un quart d’heure, nous nous sommes rapidement redirigés vers notre hôtel, refuge pour la nuit. Nous reconnaissons que peut être nous souffrons d’une crise de paranoïa aiguë.
La journée suivante, lundi 19 janvier, a commencé à 7h, rendez vous avec la police locale qui devait nous escorter sur le chemin, et nous éviter ainsi de malencontreuses rencontres.
Les caravanes de dromadaires nous ont regardé passer tranquillement.

Ce fut en fait un jeu de « la passe à dix », qui nous a vu emmenés de l’hôtel au commissariat par une voiture de policiers en civil, puis une autre voiture jusqu’au bureau de l’armée, une moto jusqu’au premier check-point, avec une jeune recrue de 15 ans, à trois dans la 4L

Au moins nous n’avons pas fait la queue lors des différents contrôles successifs et avons fait profiter les soldats de la musique à bord de notre petite 4L.
Le passage de la frontière en elle-même, s’est bien passé, coté Iranien, les formalités sont très bien organisées, une foule de fonctionnaires vous font patienter gentiment pendant que les routiers vous bousculent pour prendre votre place dans la file et les douaniers en ont profité pour fumer de nos Camel et se servir dans notre réserve de stylos Bic…
De l’autre coté de la barrière, c’est tout autre chose, une hutte en pisé vous accueille, un douanier habillé à l’Indienne avec une veste de treillis vous fais signe de le suivre, et vous voilà dans une petite pièce, surpris de voir qu’ils ont des ordinateurs derniers cris, équipés de webcam pour vous prendre en photo. Les routiers Pakistanais vous demandent votre email pour chatter sur messenger, et les pompes à essence sont de simples bidons importés clandestinement d’Iran où les carburants sont au tiers du prix local

La piste et ses nombreux nids de poules vous fait regretter le très bon macadam Iranien, et les contrôles successifs deviennent agréables grâce aux sourires édentés des policiers décidément de plus en plus dépareillés. Nous conduisons à gauche, grande première pour nous deux.

Une bonne surprise sur la route, l’hôtel qui nous a accueilli hier venait d’être rénové, et l’aubergiste nous a mis dans la suite VIP au prix d’une chambre normale (500 roupies Pakistanaise = 6,3 Dollars US)…parfait pour se reposer de cette longue journée.
Nous avons pris en stop un policier ce matin




Enfin, l’arrivée à Quetta, de nuit a été assez intéressante : les vagues de Rickshaws nous dépassant de toutes part, les camions décorés klaxonnant, et nous un peu perdus, cherchant une banque pour avoir du cash…pas une mince affaire. Un très bon point au Pakistan, la nourriture est excellente et nous nous régalons avec les poulets curry et les naans tout droit sortis du four.
Nous y restons aujourd'hui merctredi et partons demain matin pour le sud, à Jacobabad où nous sommes attendus…
Kudaa haafiz et à bientôt !
Michael et Stan
PS : la video de la classe de CM1 est en ligne dans la rubrique videos des ecoles